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Nous souhaitons la bienvenue au nouveau directeur du programme de résidence de la FEMC, le Dr Peter Tzakas

Nous sommes heureux d’accueillir le Dr Peter Tzakas dans notre équipe à titre de directeur de notre programme de résidence. Voici un court entretien avec Peter qui discute de son parcours en médecine familiale et partage son point de vue de l’avenir du programme d’apprentissage basé sur la pratique (PABP) pour résidents.

Q : Vous avez une longue expérience, quels ont été les points forts de votre parcours? 

R : J’ai d’abord fait mes études en médecine à l’Université de Birmingham, au Royaume-Uni et mon internat à l’Imperial College, Northwest London Deanery, toujours au R.-U. Ce fut une expérience formidable avant de revenir au Canada pour terminer ma résidence en médecine familiale à l’Université de Toronto, au site Michael Garron Hospital (MGH) (anciennement Toronto East General Hospital).  

Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai commencé à travailler au MGH en soins primaires auprès des patients hospitalisés et en ambulatoire. J’exerce présentement au Département de médecine familiale à titre de directeur du programme de site en médecine familiale et directeur de l’éducation médicale au MGH. Je suis également professeur adjoint à l’Université de Toronto et directeur de programme d’auxiliaire médical UofT/NOSM/Michener. Inutile de dire que je suis plutôt occupé.

Q : Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir la médecine familiale comme domaine de spécialité?

R : Je me suis toujours intéressé à la médecine familiale, car on ne se limite pas à un certain segment de la population : on assure le suivi des patients tout au long de leur vie. J’ai fait ma formation en Angleterre, où la médecine familiale est très présente, et l’approche pédagogique à ma faculté de médecine était similaire. J’aime bien voir les patients dans les cliniques, à l’hôpital où travaillent également des médecins de famille, et faire des visites à domicile. Cela me permet de me familiariser avec tous les aspects des patients et de leurs familles. J’ai des familles entières de quarante à cinquante membres et je peux être au courant de leur vie et de leurs soins de santé à bien des égards. C’est vraiment satisfaisant, plutôt que de les voir une seule fois pour un problème spécifique.

Q : Qu’est-ce qui vous a poussé à vous joindre à l’équipe de la FEMC?

R : La Fondation dispose d’un programme bien établi et jouit d’une excellente réputation. J’apprécie vraiment la mission et les valeurs de l’organisation – le développement de modules créés par des médecins de famille pour des médecins de famille dans le but d’améliorer leur pratique. C’est un excellent modèle et un énorme avantage pour les membres.

Cela permet également d’établir un continuum de pratique pour les groupes de médecins, et éventuellement pour les médecins de famille avec lesquels vous travaillez pendant des années. Grâce aux modules, vous discutez de problèmes actuels de votre pratique, tout en bâtissant une communauté qui vous soutient à long terme.

Q : Que pensez-vous du programme de résidence à première vue? 

R : Je pense qu’il est important de continuer à tisser les liens que nous avons avec toutes les universités du Canada et de collaborer avec elles pour répondre à leurs besoins. J’aimerais que le Programme de résidence adopte les progrès technologiques. De plus en plus de résidents utilisent les technologies actuelles. Il est donc essentiel de se tenir au fait et de comprendre comment les étudiants accèdent à l’information et aux options de formation continue.

Il faut également convaincre les résidents pour qu’ils comprennent ce que le programme de le FEMC peut leur offrir et comment il leur servira pour leur avenir. J’aimerais leur faire comprendre l’importance du changement de pratique, de s’engager à ce changement et, par la suite, de la possibilité à établir leur propre communauté de pratique. 

Les cinq premières années en tant que médecin de famille sont difficiles, surtout après une pandémie, étant donné les ressources limitées partout au pays. Il est donc primordial de pouvoir offrir un réseau de collègues et de personnes partageant la même philosophie. Nombreux sont ceux qui constateront qu’ils n’ont pas d’occasions régulières de faire le point et de parler des changements qui se sont produits dans la médecine fondée sur des données probantes. L’apprentissage en petits groupes peut offrir cet espace sûr pour échanger des idées.

Je suis d’avis qu’il s’agit d’une période passionnante pour la FEMC et son programme de résidence, et je suis ravi de participer à son évolution. Rien qu’au cours de l’année écoulée, la Fondation a fait d’énormes progrès dans le secteur. Nous avons maintenant le Parcours de l’apprentissage en petit groupe, les Modules interactifs en ligne, et l’Activité d’amélioration de pratique, pour n’en nommer que quelques-uns.

Nous vivons dans une société dynamique et dont le contexte médical est en constante évolution. Je suis convaincu que grâce à nos programmes fondés sur des données probantes, nous pouvons offrir aux médecins les meilleures pratiques les plus récentes et les aider ainsi avec la prise en charge des patients au quotidien.