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Nouvelles données probantes du automne

Utilisation de l’écran et santé mentale chez les enfants et les adolescents

Une analyse secondaire d’une étude clinique randomisée a récemment été publiée dans le JAMA Network Open; cette analyse évaluait l’effet de l’utilisation des médias sur écran pendant les loisirs lorsque cette utilisation est réduite à ≤ 3 heures par semaine pendant une période de 2 semaines dans une population d’enfants et d’adolescents du Danemark (n=181, âgés entre 4 et 17 ans).

  • Les cellulaires et les tablettes ont été remis pour le temps de l’intervention par tous les enfants et ≥ 1 adulte dans chaque foyer participant, et un téléphone non intelligent a été fourni en remplacement pour les appels et les messages textes. Les participants avaient le droit de passer jusqu’à trois heures par semaine sur des écrans de loisirs (télévision, ordinateur, etc.) pour consulter les médias sociaux. Ils avaient également droit à 30 minutes par jour d’utilisation « nécessaire » de l’écran (pour coordonner des rendez-vous, remettre des travaux scolaires, etc.). Le suivi a été utilisé pour contrôler l’utilisation de l’écran.
  • L’âge moyen du groupe avec intervention était de 8,6 ans et l’âge moyen du groupe témoin était de 9,5 ans.
  • Les participants présentant des troubles neuropsychiatriques, de développement ou du sommeil ont été exclus de l’étude clinique randomisée, ainsi que ceux ne pouvant pas effectuer une activité physique régulière dans leur vie quotidienne.

Constatations

L’évolution de l’ensemble des difficultés comportementales a été évaluée à l’aide du questionnaire sur les forces et les difficultés au moment du suivi. Une différence statistiquement significative et cliniquement importante a été constatée entre les groupes au niveau du score moyen, ce qui corrobore l’intervention. Les améliorations les plus importantes ont été signalées pour les symptômes d’intériorisation (réduction des symptômes émotionnels et des problèmes avec les pairs) ainsi que pour le comportement prosocial (amélioration des interactions sociales positives).

Conclusion

Il semblerait y avoir un lien entre la réduction de l’utilisation des médias sur écran pendant les loisirs à court terme et une amélioration des symptômes psychologiques chez les enfants et les adolescents.

  • Cette recherche est en lien avec le contenu du module Anxiété chez les enfants et les adolescents publié en 2018 (renseignements généraux point 8) qui fait état de données d’étude établissant un lien entre le temps d’écran et des symptômes d’anxiété chez des adolescents. De plus, le module sur les difficultés de comportement à l’intention des parents (renseignements généraux point 22) de 2020 mentionne une revue systématique signalant un lien entre un temps d’écran prolongée et des symptômes dépressifs plus prononcés. Les lignes directrices recommandent un maximum de 2 heures de temps d’écran par jour pour les enfants âgés de 5 ans et plus.

Nouvelles brèves

Insuffisance cardiaque et restriction de l’apport sodique

  • Un article publié dans Tools for Practice en 2024 portant sur la restriction de l’apport sodique et l’insuffisance cardiaque (Sodium Restriction in Health Failure) a conclu qu’en termes de cas d’insuffisance cardiaque chronique, la restriction de l’apport sodique alimentaire à < 2 g/jour ne permettait pas de réduire les hospitalisations ni les décès comparativement à un apport de 2-3 g/jour. Les données probantes incluaient des données tirées de 5 revues systématiques.
  • Ces constatations corroborant la recommandation présentée dans le module Insuffisance cardiaque de 2019 et la consommation de sel suggérée dans le feuillet de renseignements pour le patient.
Doctor specialist consulting a patient in a doctor's office at a clinic. Female doctor is talking with a male elderly patient.

Diverticulite aiguë et antibiotiques

  • Un article publié dans Tools for Practice en 2024 portant sur l’utilisation des antibiotiques pour traiter une diverticulite aiguë (Antibiotics or no antibiotics for acute diverticulitis, that is the question!) mentionne que dans les cas de diverticulite aiguë non compliquée chez des patients immunocompétents non septiques, l’antibiothérapie ne modifie pas les taux de changement de complication précoce ni de récurrence. Les données probantes incluaient des données tirées d’une revue systématique et de 3 études contrôlées randomisées.
  • Ces constatations corroborent les données contenues dans le module Aperçus des troubles gastro-entérologiques de 2021 (renseignements généraux point 37) dans lequel on mentionne que la majorité des lignes directrices importantes recommandent une antibiothérapie uniquement selon chaque cas (p. ex., chez les patients immunodéprimés).